Réussite d'un sit in ouvrier
Malgré les difficultés financières, malgré les 120 km qui les sépare de Casablanca, malgré les barrages de gendarmes à "affranchir" malgré que le siège de l'OCP se trouve à la périphérie de Casablanca (donc manque de moyens de transport en commun)... des centaines de prolétaires se sont retrouvés (par auto-stop et par autres moyens de fortune) devant les bâtiments ultra modernes de de l'empire OCP qui les a jetés à la rue (sans revenu aucun) après des années de trime.
Ils étaient là pour protester contre l'arbitraire. L'Etat marocain, propriétaire à 100% de ce géant économique, cautionne l'attitude illégale de son rejeton.
"Le comité de solidarité avec les ouvriers de SMESI" (CSOS), dénonce cette connivence Etat-OCP
Ventre creux, laissant derrière eux des familles affamées, des enfants perturbés dans leurs études, des bébés sans lait...Ce sont des milliers de personnes qui meurent à petit feu. Les responsables ne sont autres que l'OCP et l'Etat marocain.
C'est scandaleux.
La solidarité nous interpelle;
vive la solidarité, nationale, internationale et internationaliste avec les 850 ouvriers licenciés par SMESI, filiale de l'OCP, géant économique étatique.
Mohammedia le 5 novembN>er 2009
Le coordinateur de CSOS
Ali Fkir
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