أقدمت مساء الثلاثاء 11 يوليوز 2009 مجموعة المكتب الشريف للفسفاط   على توقيف 850 عامل    من عمال مناجم الفسفاط بالمغرب  ــ  سميسي ريجي ــ  خريبكة ... داست حقوقهم الاقتصادية  و الاجتماعية بشكل همجي ... طردتهم  ومنعتهم من ولوج أوراشها  رغم أنهم قضوا في الإنتاج والمعالجة معها   أكثر من ثمان سنوات ... ساهموا بشكل كبير في  الرفع من الإنتاجية والتنافسية التي بدأت تتميز بها هذه المجموعة  ....وكان الجزاء هو الطرد  والتسريح بالجملة ...عائلات شردت بكاملها وتركت لمصيرها عرضة للضياع ... وأخرى أصبحت من دون مورد للرزق ... وأخيرة في العراء  وأطفالها  من دون حليب.....إنهم يواجهون وضعا صعبا يقتضي من كل الضمائر الحية بالداخل والخارج الالتفات إليها.. ... فلنطالب جميعا بل نناضل إلى جانب هؤلاء العمال وعائلاتهم من أجـــــل عودتهم إلى  مناصبهم من دون قيد أو شرط ... من أجـــــل احترام الحقوق النقابية داخل الشركة الشريفة للفسفاط  وكل فروعها .... من أجـــــل الإفراج عن المعتقلين وإلغاء محاكماتهم ..

samedi 27 février 2010

communiqué de solidarité Lutte Ouvrière


Paris, le 18 février 2010

Monsieur le Premier Ministre,

Nous avons pris connaissance du licenciement collectif de 850 salariés, travaillant à l’exploitation du phosphate dans la région de Khouribga, après avoir créé un bureau syndical affilié à l’Union Marocaine du Travail afin de défendre leurs droits légaux.

Nous nous élevons contre cette décision arbitraire et ce mépris des lois internationales concernant les libertés syndicales, d’autant plus qu’ils sont le fait d’une filiale du groupe Office Chérifien des Phosphates, une entreprise dans laquelle l’Etat marocain possède l’intégralité du capital.

Il nous apparaît tout aussi choquant que l’OCP, entreprise florissante et leader sur le marché mondial pour l’exportation du phosphate sous toutes ses formes, emploie en permanence sur ses sites d’exploitation des milliers de travailleurs en intérim ou embauchés par le biais de filiales, cette situation pouvant durer des années comme ce fut le cas des 850 licenciés. Elle prive ainsi des milliers de travailleurs, exerçant les mêmes tâches que les employés du groupe OCP, du même salaire et des mêmes droits sociaux.

Nous vous demandons donc d’intervenir au plus vite pour mettre fin à ce déni de justice et à ces violations flagrantes des lois en vigueur, en oeuvrant à la réintégration des salariés licenciés et à la satisfaction de leurs revendications légitimes.

Dans l’attente de votre intervention, veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de notre considération distinguée.

Pour Lutte Ouvrière,

Arlette LAGUILLER Nathalie ARTHAUD

copie à :

- Monsieur le Ministre de l’Emploi et des Affaires sociales

- Madame la Ministre de l’Energie et des Mines

- Monsieur le Directeur de l’Office Chérifien des Phosphates







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