Comité de Solidarité avec les Ouvriers de SMESI
- Maroc-
COMMUNIQUE
Le gouverneur de la ville de Khouribga a reçu, sur son "invitation" (le 17 mars 2010), le bureau syndical (UMT) des 850 ouvriers licenciés abusivement par l'OCP, géant groupe minier public (il monopolise plus de 90% de la production minière au Maroc, en plus de la quasi totalité de l'industrie de transformation minière en aval).
Selon notre première évaluation de la dite rencontre, nous pouvons affirmer qu'il s'agit d'une opération de cafouillage, puisque rien de positif n'a été proposé aux victimes de l'arbitraire. Le gouverneur a parlé d'une rencontre ayant essentiellement pour but de "mieux se connaître".
Sa dernière phrase fut " vous avez raison, mais l'autre partie n'a pas tors".
c'est clair, l'Etat ne veut pas prendre ses responsabilité s. La législation de travail est là, il suffit de l'appliquer: licenciement abusif, atteinte délibérée à la liberté syndicale...
Nous protestons contre l'attitude négative des représentants de l'Etat
Nous condamnons la connivence Etat-OCP
Nous dénonçons les tergiversations du gouverneur
Reprenons le flambeau de la solidarité, nationale, internationale et internationaliste
LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLE
Ali Fkir, coordinateur du CSOS (19 mars 2010)
- Maroc-
COMMUNIQUE
Le gouverneur de la ville de Khouribga a reçu, sur son "invitation" (le 17 mars 2010), le bureau syndical (UMT) des 850 ouvriers licenciés abusivement par l'OCP, géant groupe minier public (il monopolise plus de 90% de la production minière au Maroc, en plus de la quasi totalité de l'industrie de transformation minière en aval).
Selon notre première évaluation de la dite rencontre, nous pouvons affirmer qu'il s'agit d'une opération de cafouillage, puisque rien de positif n'a été proposé aux victimes de l'arbitraire. Le gouverneur a parlé d'une rencontre ayant essentiellement pour but de "mieux se connaître".
Sa dernière phrase fut " vous avez raison, mais l'autre partie n'a pas tors".
c'est clair, l'Etat ne veut pas prendre ses responsabilité s. La législation de travail est là, il suffit de l'appliquer: licenciement abusif, atteinte délibérée à la liberté syndicale...
Nous protestons contre l'attitude négative des représentants de l'Etat
Nous condamnons la connivence Etat-OCP
Nous dénonçons les tergiversations du gouverneur
Reprenons le flambeau de la solidarité, nationale, internationale et internationaliste
LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLE
Ali Fkir, coordinateur du CSOS (19 mars 2010)
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